QU’EST-CE QUE LA CERAMIQUE SIGILLEE ?

 

 

Le mot « sigillée » vient du latin « sigillum » (sceau, poinçon). On donne ce nom à des céramiques décorées en relief, façonnées dans des moules où les motifs s’inscrivent en creux. La plupart étaient également signées à l’aide de poinçons.

 

Autre caractéristique des sigillées : leur revêtement ou « engobe », constitué des particules les plus fines de l’argile. Son obtention nécessite une longue décantation.

 

Par extension, on donne le nom de « sigillées » à des pièces lisses ou décorées à la barbotine (argile à consistance semi-liquide), mais recouvertes de l’engobe particulier à ce type de céramique.

 

Cette technique, connue dès les 3ème et 2ème siècles av. J.C. dans les ateliers de la Grèce Antique, est importée à Arezzo (Italie) vers le début de notre ère. A leur tour, les potiers romains apportent leur savoir-faire en Gaule et principalement à La Graufesenque (Aveyron), Montans (Tarn) et Lezoux (Puy de Dôme).

 

                  La sigillée connut une grande vogue dans tout l’empire et fut largement exportée, notamment à partir des grands ports de la Méditerranée.